[Duran] L'ordalie de Duran.
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[Duran] L'ordalie de Duran.
I: Confrontation
Les révélations de Circé quand à sa véritable nature avaient rendues Duran proche de l'apathie. Même après les paroles réconfortantes, que peu importe qui il était, rien ne changerait, une seule chose occupait l'esprit de l'homme, une question. Être ou ne pas être Duran McThan. Et cette question le tourmentait. De la même manière que l'on peut se demander si l'on peut aimer quelqu'un d'autre sans être capable de s'aimer soi-même, peut-on vraiment être sincère avec les autres si l'on est pas sûr de qui l'on est? Ne sachant pas trouver de réponse, Duran s'imposa une épreuve, une ordalie qui déciderait de son destin. Mourir, ou renaître. Retourner au néant, ou bien être à nouveau lui-même. Et dans les deux cas, il serait capable de se pardonner ses actions antérieures.
Cela faisait maintenant presque une semaine qu'il avait établi un camp de fortune à l'entrée de la grotte où résidait la bête. Si aucun aventurier en mal de gloire n'avait pris le temps de s'en occuper, c'est parce que lors des rares sorties nocturnes de celle-ci, elle ne s'attaquait qu'à des groupes de pillards. Aux yeux des gobelins de Gadgetzan, c'était plus un bien qu'un mal. Et Duran n'y allait pas afin de venger des morts, ou bien de se faire payer ensuite. Simplement une épreuve qu'il s'imposait. Et pour renaître, il devait y aller nu, enfin presque. C'est ainsi équipé d'une torche et d'un simple pantalon qu'il se mit à descendre au plus profond de la grotte, là où se trouverait la tanière de la bête.
Ses pas résonnaient dans la grotte, et à part le crépitement des flammes et sa respiration, il n'y avait aucun autre son. Duran ne pensait plus à rien, afin de ne pas se retrouver bloqué par la peur, ou de voir ses sens affaiblis par l'anxiété. Lorsqu'il arriva au fond après quelques minutes de marche, il n'y avait rien...pas de trace de reste de nourriture, pas de déjections, rien. Tout ça pour...ça? C'est alors qu'il sentit que quelqu'un l'observait. Il se retourna, mais personne. Il entendit un feulement venant du dessus, et lorsqu'il leva les yeux, il croisa un regard bleu acier, le même que le sien, mais d'une intensité beaucoup plus sauvage. La bête sortit alors de l'ombre: un pelage argent, c'était un loup. A ceci près que c'était un loup de la taille d'un homme. Si elle avait été capable de se mettre sur deux pattes, elle aurait très bien pu dépasser les deux mètres. Mais Duran n'avait pas le temps de penser à ça, car la bête se jeta sur lui de là où elle se trouvait.
Il roula sur le côté pour esquiver les crocs qui fonçaient en sa direction. Le loup poussa un hurlement qui le déstabilisa, et l'instant d'après, les griffes de la bête s'abattirent: Duran hurla alors que le sang coulait le long de son visage autrefois si lisse. Trois griffures ensanglantés et parallèles partant de son front et s'arrêtant à sa joue étaient "apparue". Mais surtout, il ne voyait plus de l'œil gauche. Les griffes frappèrent de nouveau sur son torse cette fois. Il tomba à genoux, puis sur le ventre, la douleur le paralysant. Et frappèrent encore dans son dos, laissant de multiples entailles. Était-ce la fin? Sa vision se voilait, alors qu'il sentait le souffle chaud de la bête sur sa nuque. Sa main tremblante buta contre quelque chose, le contact était sec...du bois?
Avec l'énergie du désespoir, Duran attrapa le bâton et frappa mollement la bête. Mais à son grand étonnement, celle-ci se mit à hurler et à se rouler au sol. Duran venait de mettre feu au pelage du loup avec la torche. Il se releva avec difficulté, et savait qu'il devait faire un choix. Retourner à son camp se soigner, ou achever la bête. Mais il devait rentrer, il l'avait promis. Alors, puisant dans le peu d'énergie qu'il lui restait, il se mit à courir, le sang coulant de ses plaies, tâchant ses vêtements et le sol, et lorsqu'il arriva devant son campement, il s'écroula: il n'avait plus d'énergie...ses yeux se fermèrent lentement, et il perdit conscience avant d'apercevoir une ombre se glisser derrière lui...
Les révélations de Circé quand à sa véritable nature avaient rendues Duran proche de l'apathie. Même après les paroles réconfortantes, que peu importe qui il était, rien ne changerait, une seule chose occupait l'esprit de l'homme, une question. Être ou ne pas être Duran McThan. Et cette question le tourmentait. De la même manière que l'on peut se demander si l'on peut aimer quelqu'un d'autre sans être capable de s'aimer soi-même, peut-on vraiment être sincère avec les autres si l'on est pas sûr de qui l'on est? Ne sachant pas trouver de réponse, Duran s'imposa une épreuve, une ordalie qui déciderait de son destin. Mourir, ou renaître. Retourner au néant, ou bien être à nouveau lui-même. Et dans les deux cas, il serait capable de se pardonner ses actions antérieures.
Cela faisait maintenant presque une semaine qu'il avait établi un camp de fortune à l'entrée de la grotte où résidait la bête. Si aucun aventurier en mal de gloire n'avait pris le temps de s'en occuper, c'est parce que lors des rares sorties nocturnes de celle-ci, elle ne s'attaquait qu'à des groupes de pillards. Aux yeux des gobelins de Gadgetzan, c'était plus un bien qu'un mal. Et Duran n'y allait pas afin de venger des morts, ou bien de se faire payer ensuite. Simplement une épreuve qu'il s'imposait. Et pour renaître, il devait y aller nu, enfin presque. C'est ainsi équipé d'une torche et d'un simple pantalon qu'il se mit à descendre au plus profond de la grotte, là où se trouverait la tanière de la bête.
Ses pas résonnaient dans la grotte, et à part le crépitement des flammes et sa respiration, il n'y avait aucun autre son. Duran ne pensait plus à rien, afin de ne pas se retrouver bloqué par la peur, ou de voir ses sens affaiblis par l'anxiété. Lorsqu'il arriva au fond après quelques minutes de marche, il n'y avait rien...pas de trace de reste de nourriture, pas de déjections, rien. Tout ça pour...ça? C'est alors qu'il sentit que quelqu'un l'observait. Il se retourna, mais personne. Il entendit un feulement venant du dessus, et lorsqu'il leva les yeux, il croisa un regard bleu acier, le même que le sien, mais d'une intensité beaucoup plus sauvage. La bête sortit alors de l'ombre: un pelage argent, c'était un loup. A ceci près que c'était un loup de la taille d'un homme. Si elle avait été capable de se mettre sur deux pattes, elle aurait très bien pu dépasser les deux mètres. Mais Duran n'avait pas le temps de penser à ça, car la bête se jeta sur lui de là où elle se trouvait.
Il roula sur le côté pour esquiver les crocs qui fonçaient en sa direction. Le loup poussa un hurlement qui le déstabilisa, et l'instant d'après, les griffes de la bête s'abattirent: Duran hurla alors que le sang coulait le long de son visage autrefois si lisse. Trois griffures ensanglantés et parallèles partant de son front et s'arrêtant à sa joue étaient "apparue". Mais surtout, il ne voyait plus de l'œil gauche. Les griffes frappèrent de nouveau sur son torse cette fois. Il tomba à genoux, puis sur le ventre, la douleur le paralysant. Et frappèrent encore dans son dos, laissant de multiples entailles. Était-ce la fin? Sa vision se voilait, alors qu'il sentait le souffle chaud de la bête sur sa nuque. Sa main tremblante buta contre quelque chose, le contact était sec...du bois?
Avec l'énergie du désespoir, Duran attrapa le bâton et frappa mollement la bête. Mais à son grand étonnement, celle-ci se mit à hurler et à se rouler au sol. Duran venait de mettre feu au pelage du loup avec la torche. Il se releva avec difficulté, et savait qu'il devait faire un choix. Retourner à son camp se soigner, ou achever la bête. Mais il devait rentrer, il l'avait promis. Alors, puisant dans le peu d'énergie qu'il lui restait, il se mit à courir, le sang coulant de ses plaies, tâchant ses vêtements et le sol, et lorsqu'il arriva devant son campement, il s'écroula: il n'avait plus d'énergie...ses yeux se fermèrent lentement, et il perdit conscience avant d'apercevoir une ombre se glisser derrière lui...
Duran Mcthan- Ennemi(e)
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Race: Humain
Age: 27 ans
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Re: [Duran] L'ordalie de Duran.
II : Renaissance
Les jours s’écoulaient sans que Duran ne donne signe de vie. De son campement, il ne restait pas grand-chose : les pillards du coin étaient passés, et la seule chose qu’il restait de Duran, c’était son lit de fortune et du sang séché sur le sol…Ce n’est qu’au bout que d’une semaine qu’il réapparut à la lumière du jour, couvert de bandages et de sang, des cernes sous les yeux, les cheveux long et sales, une barbe qui commençait à naître, mais un air fier et déterminé sur le visage, et un croc blanc et rouge en guise de pendentif.
La lumière intense du désert de Tanaris lui brûlait les yeux, ou plutôt l’œil, et il lui fallu un moment pour s’adapter à cette nouvelle luminosité. Il observa son campement, vide, et fronça les sourcils. Plus rien. Et même Shawn, son cheval, avait été volé. Il était Duran McThan, et personne ne volait Duran McThan. Maintenant qu’il était de nouveau sur pied, bien que fatigué, il ne comptait pas laisser les voleurs s’en tirer à si bon compte. D’autant plus que son instinct lui dictait où chercher, il retrouverait son cheval. C’est ainsi vêtu d’un simple pantalon et de bandages qu’il se mit à traquer les pillards.
C’est en voyant un homme faisant porter de l’eau à son cheval que Duran retrouva leurs traces. Shawn, fier étalon, utilisé comme vulgaire mule. Mais il ne fallait pas attaquer, pas encore. Shawn était important, plus que des objets, mais autant faire d’une pierre deux coups. Alors il resta à distance, se déplaçant derrière les rochers, gardant une certaine distance. Après une dizaine de minutes de marche, il aperçut enfin le camp des pillards, derrière des rochers sur la côte, au bord de l’eau. Enfin, d’une partie des pillards : il s’agissait de deux tentes et d’environs quatre ou cinq individus, le visage couvert par un bandana noir, pour se protéger du sable, probablement. Il grimpa discrètement sur l’un des rochers, et décida d’attendre la nuit pour passer à l’attaque.
Alors que le temps s’écoulait et que le soleil continuait son avancée pour disparaître derrière l’horizon, Duran observait minutieusement les personnes dans le camp. Elles étaient bien cinq. Deux femmes et trois hommes. Aucun d’entre eux ne semblait capable de magie, et ils étaient équipés légèrement. Seul celui qui semblait être le chef était un peu mieux équipé, et pour cause : c’était les dagues de Duran. Le froid du désert cette nuit là ne serait rien face à l’étreinte glaciale de la mort que Duran allait leur offrir. Deux hommes et deux femmes entrèrent dans les tentes, et le dernier montait la garde…il était temps.
L’homme qui montait la garde jeta des coups d’œil de temps à autres, puis voyant qu’il était seul, il s’assit et sortit une cuisse de poulet froide de sa poche, et commença à manger. La viande avait un goût salé et il y avait quelques grains de sable, mais il ne fallait pas faire le difficile dans ces conditions. Ce fut la dernière chose qui lui traversa la tête, ou plutôt, l’avant-dernière. Arrivant derrière lui telle une ombre, Duran d’un geste rapide lui enfonça la cuisse de poulet dans la gorge, avant de lui briser la nuque. Il récupéra deux couteaux et une bouteille d’alcool sur l’homme, qu’il rangea à sa ceinture. Il s’avança ensuite discrètement vers l’entrée de la tente la plus proche, d’où des soupires s’élevaient. Il entrouvrit légèrement la toile, pour voir un homme et une femme nus en pleine action, dos à lui. Le bruit de ses pas était couvert par les râles de plaisirs, et plaquant sa main sur la bouche de l’homme, il lui trancha la gorge. Sentant un liquide chaud couler sur son dos, la femme tourna la tête, surprise. Mais elle n’eut pas le temps de crier que déjà Duran l’avait plaquée au sol, lui enfouissant la tête dans les draps, et lui tranchait à elle aussi la gorge. Il fouilla la tente, et retrouva son sac contenant ses affaires personnelles.
Mais ses dagues se trouvaient dans l’autre tente. Il sortit discrètement, son sac sur l’épaule, et se dirigea vers Shawn, toujours discrètement. Le cheval poussa un hennissement à la vue de son maître, mais Duran lui fit signe de rester silencieux. Il déposa son sac à côté du cheval, puis retourna au centre du campement. Il récupéra une torche qu’il alluma avec le feu de camp, et mis le feu à la tente où se trouvait les morts. Aussitôt, l’homme et la femme qui se trouvaient dans l’autre tente sortirent. La femme portait une robe légère, sans arme, tandis que l’homme portait un simple pantalon et tenait dans ses mains les dagues de Duran. Il portait aussi un couvre-œil. L’homme se mit à l’injurier et lui fonça dessus. Duran eut un sourire en coin, puis attrapa la bouteille à sa ceinture, pris une gorgée et la recracha en direction de l’homme, non sans avoir porté la torche près de ses lèvres. Le liquide s’embrasa et une flamme frappa le visage et le torse de l’homme qui s’écroula au sol et se roula de douleur. Duran s’approcha, dégageant ses lames du pied et lui arracha son couvre-œil. Il plongea son œil dans celui de l’homme, puis d’un geste puissant, lui brisa le crâne du talon.
Il sangla ses dagues à sa ceinture, jetant la bouteille au sol, puis s’approcha de la femme. Elle recula et tomba, tremblante. Il l’ignora, entrant dans la tente. Il récupéra une chemise et l’enfila. Au moment de ressortir, il vit son reflet dans un miroir, et en se voyant, il ne pu s’empêcher de rire. Il prit le temps de raser rapidement sa barbe, et se coupa les cheveux avec l’une de ses dagues. Content de lui, il sortit de la tente. La femme le fixait, apeurée. Duran la considéra, puis haussa les épaules. Il fit craquer sa nuque, et s'en retourna vers Shawn. Il caressa la tête de celui-ci, sourire aux lèvres, puis il récupéra son sac. Il grimpa sur son cheval, et fit claquer la bride, s’enfonçant dans le désert.
Les jours s’écoulaient sans que Duran ne donne signe de vie. De son campement, il ne restait pas grand-chose : les pillards du coin étaient passés, et la seule chose qu’il restait de Duran, c’était son lit de fortune et du sang séché sur le sol…Ce n’est qu’au bout que d’une semaine qu’il réapparut à la lumière du jour, couvert de bandages et de sang, des cernes sous les yeux, les cheveux long et sales, une barbe qui commençait à naître, mais un air fier et déterminé sur le visage, et un croc blanc et rouge en guise de pendentif.
La lumière intense du désert de Tanaris lui brûlait les yeux, ou plutôt l’œil, et il lui fallu un moment pour s’adapter à cette nouvelle luminosité. Il observa son campement, vide, et fronça les sourcils. Plus rien. Et même Shawn, son cheval, avait été volé. Il était Duran McThan, et personne ne volait Duran McThan. Maintenant qu’il était de nouveau sur pied, bien que fatigué, il ne comptait pas laisser les voleurs s’en tirer à si bon compte. D’autant plus que son instinct lui dictait où chercher, il retrouverait son cheval. C’est ainsi vêtu d’un simple pantalon et de bandages qu’il se mit à traquer les pillards.
C’est en voyant un homme faisant porter de l’eau à son cheval que Duran retrouva leurs traces. Shawn, fier étalon, utilisé comme vulgaire mule. Mais il ne fallait pas attaquer, pas encore. Shawn était important, plus que des objets, mais autant faire d’une pierre deux coups. Alors il resta à distance, se déplaçant derrière les rochers, gardant une certaine distance. Après une dizaine de minutes de marche, il aperçut enfin le camp des pillards, derrière des rochers sur la côte, au bord de l’eau. Enfin, d’une partie des pillards : il s’agissait de deux tentes et d’environs quatre ou cinq individus, le visage couvert par un bandana noir, pour se protéger du sable, probablement. Il grimpa discrètement sur l’un des rochers, et décida d’attendre la nuit pour passer à l’attaque.
Alors que le temps s’écoulait et que le soleil continuait son avancée pour disparaître derrière l’horizon, Duran observait minutieusement les personnes dans le camp. Elles étaient bien cinq. Deux femmes et trois hommes. Aucun d’entre eux ne semblait capable de magie, et ils étaient équipés légèrement. Seul celui qui semblait être le chef était un peu mieux équipé, et pour cause : c’était les dagues de Duran. Le froid du désert cette nuit là ne serait rien face à l’étreinte glaciale de la mort que Duran allait leur offrir. Deux hommes et deux femmes entrèrent dans les tentes, et le dernier montait la garde…il était temps.
L’homme qui montait la garde jeta des coups d’œil de temps à autres, puis voyant qu’il était seul, il s’assit et sortit une cuisse de poulet froide de sa poche, et commença à manger. La viande avait un goût salé et il y avait quelques grains de sable, mais il ne fallait pas faire le difficile dans ces conditions. Ce fut la dernière chose qui lui traversa la tête, ou plutôt, l’avant-dernière. Arrivant derrière lui telle une ombre, Duran d’un geste rapide lui enfonça la cuisse de poulet dans la gorge, avant de lui briser la nuque. Il récupéra deux couteaux et une bouteille d’alcool sur l’homme, qu’il rangea à sa ceinture. Il s’avança ensuite discrètement vers l’entrée de la tente la plus proche, d’où des soupires s’élevaient. Il entrouvrit légèrement la toile, pour voir un homme et une femme nus en pleine action, dos à lui. Le bruit de ses pas était couvert par les râles de plaisirs, et plaquant sa main sur la bouche de l’homme, il lui trancha la gorge. Sentant un liquide chaud couler sur son dos, la femme tourna la tête, surprise. Mais elle n’eut pas le temps de crier que déjà Duran l’avait plaquée au sol, lui enfouissant la tête dans les draps, et lui tranchait à elle aussi la gorge. Il fouilla la tente, et retrouva son sac contenant ses affaires personnelles.
Mais ses dagues se trouvaient dans l’autre tente. Il sortit discrètement, son sac sur l’épaule, et se dirigea vers Shawn, toujours discrètement. Le cheval poussa un hennissement à la vue de son maître, mais Duran lui fit signe de rester silencieux. Il déposa son sac à côté du cheval, puis retourna au centre du campement. Il récupéra une torche qu’il alluma avec le feu de camp, et mis le feu à la tente où se trouvait les morts. Aussitôt, l’homme et la femme qui se trouvaient dans l’autre tente sortirent. La femme portait une robe légère, sans arme, tandis que l’homme portait un simple pantalon et tenait dans ses mains les dagues de Duran. Il portait aussi un couvre-œil. L’homme se mit à l’injurier et lui fonça dessus. Duran eut un sourire en coin, puis attrapa la bouteille à sa ceinture, pris une gorgée et la recracha en direction de l’homme, non sans avoir porté la torche près de ses lèvres. Le liquide s’embrasa et une flamme frappa le visage et le torse de l’homme qui s’écroula au sol et se roula de douleur. Duran s’approcha, dégageant ses lames du pied et lui arracha son couvre-œil. Il plongea son œil dans celui de l’homme, puis d’un geste puissant, lui brisa le crâne du talon.
Il sangla ses dagues à sa ceinture, jetant la bouteille au sol, puis s’approcha de la femme. Elle recula et tomba, tremblante. Il l’ignora, entrant dans la tente. Il récupéra une chemise et l’enfila. Au moment de ressortir, il vit son reflet dans un miroir, et en se voyant, il ne pu s’empêcher de rire. Il prit le temps de raser rapidement sa barbe, et se coupa les cheveux avec l’une de ses dagues. Content de lui, il sortit de la tente. La femme le fixait, apeurée. Duran la considéra, puis haussa les épaules. Il fit craquer sa nuque, et s'en retourna vers Shawn. Il caressa la tête de celui-ci, sourire aux lèvres, puis il récupéra son sac. Il grimpa sur son cheval, et fit claquer la bride, s’enfonçant dans le désert.
Duran Mcthan- Ennemi(e)
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Re: [Duran] L'ordalie de Duran.
III : L'obsession du chasseur
La lune, pâle et rassurante, baigne Hurlevent la corrompue de sa lumière. Sur le dos de Shawn, j'observe: les gens vaquent à leur occupations et les innocents dorment. La seule ombre à mon tableau, ce sont les assassins qui se promènent dans les rues, libres et désinvoltes, cachés derrière des masques et guettant leur prochaines proies. Mais au royaume des prédateurs, je suis un cran au-dessus. Alors j'observe, je guette, le moindre signe, la moindre rumeur, qui me guidera vers ma prochaine cible. Et qu'à nouveau les innocents dorment en paix, sachant qu'il y a un meurtrier de moins sur le monde d'Azeroth. Certains diront que mon geste est tel une goutte d'eau dans l'océan. Mais qu'importe, la cause est juste, et je n'ai désormais plus que mes principes et mes valeurs. Jurer sur mon sang de protéger les innocents, voilà mon but.
C'est alors que j'aperçois des membres du Talion avec d'autres personnes. Mais pas de Circé, les rumeurs seraient-elles vraies? Curieux, je les suis, à distance, jusqu'à ce qu'ils entrent dans la Cathérale. Etrange...Ibräm, j'aurais pu comprendre, mais les autres...Aussi crédible que moi en prêtre. Et d'ailleurs, avant de les suivre à l'intérieur, un petit déguisement s'impose. Une robe, une capuche, et le tour est joué. Je baisse la tête, cachant mon visage, et entre dans la Cathédrale, murmurant des paroles inaudibles, y mettant de temps en temps le mot "Lumière". C'est suffisant, les fanatiques sont légions. Je retrouve leur traces dans les catacombes...hah...quelle bande d'hypocrite...je les regardes faire, caché, et ne peut m'empêcher de sourire. C'est ça les...vertueux...membres du Talion, agissant de concert avec la loi d'Hurlevent? Dire qu'ils ont voulu me mettre au pain sec et à l'eau pour une petite bagarre...
Je m'approche, et Ibräm m'arrête. Il ne devine pas mon déguisement...mais ne pas pousser le vice, autant repartir, j'en ai assez vu. D'autant plus qu'Amadrios vient de me poser une question piège. Heureusement que le prêtre à côté a répondu. Une seconde...un prêtre avec eux? Il ressemble à Raimund...Vite, partir. Alors que je pense m'en sortir, Amadrios m'interpelle, continuer de jouer la comédie...Je me retourne, et son poing s'enfonce dans mon visage. Et je vous assure, un coup de poing comme ça, c'est tout sauf agréable. Raimund me plaque au sol, et alors que j'allais le dégager, une lumière aveuglante frappe mon visage.
Je me réveille sur le lit d'une auberge, Amadrios face à moi, un gnome à côté. Je n'ai plus ma capuche. Amadrios sort, et appelle Pri. Et c'est quand elle arrive que je comprends. Ils n'avaient aucune idée de qui j'étais avant d'arriver dans cette auberge. Je ne peux m'empêcher de rire, retirer une capuche est pourtant un geste simple. Ainsi, ils auraient pu s'en prendre à un innocent, ou un vrai prêtre un peu idiot...mes doutes se confirment, ainsi que mes choix. J'ai bien fait de les quitter. Pri me frappe à l'arrière de la tête. Cela me demande toute ma volonté pour ne pas lui sauter dessus et lui arracher les yeux. Pas ici, ils sont trop nombreux. Mais Priscilla Duoren, vous n'avez pas idée à quel point planter mes crocs dans votre gorge sera un plaisir délectable. Si je dois tuer quelqu'un d'innocent, ce sera toi, mais heureusement pour moi, ce soir, tu m'as montré que tu ne l'étais pas tellement.
Ils partent, me laissant ici, sans une excuse. Ce n'est pas comme si j'en avais attendu de toute façon...mais à les voir, le Talion serait le centre du monde. Et là ou le Talion va, je n'aurais le droit d'aller. Hurlevent, Dalaran...Hahaha...Je descend les escaliers, et demande à Pri si son enfant est en sécurité. De la provocation, à laquelle seul Ibräm répond. Une menace de mort? Comme votre compagne, amusant. Je lui sourit, et croise les bras. Tuer Pri ne sera pas chose aisée...Ibräm est tout le temps près d'elle, et enlever ses enfants ne ferait que rameuter plus de monde...non...le temps viendra...ça oui Duoren...le moment viendra où tu seras face à la bête que je suis, et me suppliera d'arrêter le déluge de griffes et de crocs qui te feront te mettre à genoux. Ton sang coulera, et la bête sera satisfaite. Tu es ma proie, Duoren...et tu sous-estime le chasseur que je suis. Mais pour le moment...il me faut rentrer à Hurlevent!
La lune, pâle et rassurante, baigne Hurlevent la corrompue de sa lumière. Sur le dos de Shawn, j'observe: les gens vaquent à leur occupations et les innocents dorment. La seule ombre à mon tableau, ce sont les assassins qui se promènent dans les rues, libres et désinvoltes, cachés derrière des masques et guettant leur prochaines proies. Mais au royaume des prédateurs, je suis un cran au-dessus. Alors j'observe, je guette, le moindre signe, la moindre rumeur, qui me guidera vers ma prochaine cible. Et qu'à nouveau les innocents dorment en paix, sachant qu'il y a un meurtrier de moins sur le monde d'Azeroth. Certains diront que mon geste est tel une goutte d'eau dans l'océan. Mais qu'importe, la cause est juste, et je n'ai désormais plus que mes principes et mes valeurs. Jurer sur mon sang de protéger les innocents, voilà mon but.
C'est alors que j'aperçois des membres du Talion avec d'autres personnes. Mais pas de Circé, les rumeurs seraient-elles vraies? Curieux, je les suis, à distance, jusqu'à ce qu'ils entrent dans la Cathérale. Etrange...Ibräm, j'aurais pu comprendre, mais les autres...Aussi crédible que moi en prêtre. Et d'ailleurs, avant de les suivre à l'intérieur, un petit déguisement s'impose. Une robe, une capuche, et le tour est joué. Je baisse la tête, cachant mon visage, et entre dans la Cathédrale, murmurant des paroles inaudibles, y mettant de temps en temps le mot "Lumière". C'est suffisant, les fanatiques sont légions. Je retrouve leur traces dans les catacombes...hah...quelle bande d'hypocrite...je les regardes faire, caché, et ne peut m'empêcher de sourire. C'est ça les...vertueux...membres du Talion, agissant de concert avec la loi d'Hurlevent? Dire qu'ils ont voulu me mettre au pain sec et à l'eau pour une petite bagarre...
Je m'approche, et Ibräm m'arrête. Il ne devine pas mon déguisement...mais ne pas pousser le vice, autant repartir, j'en ai assez vu. D'autant plus qu'Amadrios vient de me poser une question piège. Heureusement que le prêtre à côté a répondu. Une seconde...un prêtre avec eux? Il ressemble à Raimund...Vite, partir. Alors que je pense m'en sortir, Amadrios m'interpelle, continuer de jouer la comédie...Je me retourne, et son poing s'enfonce dans mon visage. Et je vous assure, un coup de poing comme ça, c'est tout sauf agréable. Raimund me plaque au sol, et alors que j'allais le dégager, une lumière aveuglante frappe mon visage.
Je me réveille sur le lit d'une auberge, Amadrios face à moi, un gnome à côté. Je n'ai plus ma capuche. Amadrios sort, et appelle Pri. Et c'est quand elle arrive que je comprends. Ils n'avaient aucune idée de qui j'étais avant d'arriver dans cette auberge. Je ne peux m'empêcher de rire, retirer une capuche est pourtant un geste simple. Ainsi, ils auraient pu s'en prendre à un innocent, ou un vrai prêtre un peu idiot...mes doutes se confirment, ainsi que mes choix. J'ai bien fait de les quitter. Pri me frappe à l'arrière de la tête. Cela me demande toute ma volonté pour ne pas lui sauter dessus et lui arracher les yeux. Pas ici, ils sont trop nombreux. Mais Priscilla Duoren, vous n'avez pas idée à quel point planter mes crocs dans votre gorge sera un plaisir délectable. Si je dois tuer quelqu'un d'innocent, ce sera toi, mais heureusement pour moi, ce soir, tu m'as montré que tu ne l'étais pas tellement.
Ils partent, me laissant ici, sans une excuse. Ce n'est pas comme si j'en avais attendu de toute façon...mais à les voir, le Talion serait le centre du monde. Et là ou le Talion va, je n'aurais le droit d'aller. Hurlevent, Dalaran...Hahaha...Je descend les escaliers, et demande à Pri si son enfant est en sécurité. De la provocation, à laquelle seul Ibräm répond. Une menace de mort? Comme votre compagne, amusant. Je lui sourit, et croise les bras. Tuer Pri ne sera pas chose aisée...Ibräm est tout le temps près d'elle, et enlever ses enfants ne ferait que rameuter plus de monde...non...le temps viendra...ça oui Duoren...le moment viendra où tu seras face à la bête que je suis, et me suppliera d'arrêter le déluge de griffes et de crocs qui te feront te mettre à genoux. Ton sang coulera, et la bête sera satisfaite. Tu es ma proie, Duoren...et tu sous-estime le chasseur que je suis. Mais pour le moment...il me faut rentrer à Hurlevent!
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