[Suspendue] Novaë d'Argus

Le Paladin trainait depuis quelques jours dans la grande capitale humaine, remplissant quelques missions pour le compte des nobles de la citée. Bien que nombreuses, ces tâches étaient plus ou moins ennuyantes car bien trop simple après toutes les épreuves qu'il a traversé dans sa jeunesse et qui l'ont amené ici.. Le draenei, sans doute fatigué de sa journée de combat, plus par ennui que par la dureté des combats semblait réfléchir longuement, tandis qu'il observait avec réflexion le canal de la ville, au reflet bleu clair. Il sourit, voyant les reflets du légendaire crocodile qui semblait avoir élu domicile dans celui ci. Pourtant son rictus semble disparaitre rapidement puisqu'il n'y a personne avec qui il pourrai partager ce genre de moment...Ce cher Növäë ne savait plus depuis combien de temps il n'avait pas eut de fidèles compagnons d'armes, ou simplement une Maison a servir...


Serrant ses poings de fer, il décida de remédier a la situation, et alla rapidement chez un calligraphe pour s'acheter encre, parchemin et tout le nécessaire a la rédaction d'une lettre. Au moment d'entamer sa lettre, il remercia ses mentors passés pour lui avoir appris a écrire d'une belle façon. Une fois la paperasse terminée, il se dirigea vers une taverne apparemment bien fréquentée, il placarda son morceau de parchemin sur un mur servant a cela au vu du nombre de feuilles...Enfin.. il y avait aussi des avis de recherches... voila qui n'était guère encourageant... Sans ajouter un mot, il se dirigea vers le fond de la taverne, et ce n'est que quelques minutes après qu'une jeune femme enceinte s'approcha de lui et l'interpella. Suite a une petite discussion, puis a une étrange réunion auquel le paladin assista, il pris congé d'eux, sans doute plongé dans une réflexion sur son avenir.

Au petit matin, le voila immobile devant une boîte au lettre, tenant une simple lettre dans les mains...qu'il relisait avec Attention...

Növäë d'Argus,
A Dame Circé Arlann Quinzième jours du VIème grand cycle de l'an 30


Bien le Bonjour Dame Circé, J'espere que la nuit vous a été agréable ! J'ai longuement réfléchi suite a notre discussion de hier et a cette petite réunion avec quelques uns de vos compagnons d'armes. Je n'ai pas encore l'étoffe d'un champion, mais je serai ravi d'apporter ma pierre a votre édifice et mon bras a vos actions. En espérant que cette lettre vous parviendra dans les plus brefs délais, je vous prie de m'excuser de sa brève longueur.

J'aimerai également vous demander de me marrainer, si c'est le terme exacte, puisque vous êtes celle qui m'as découvert.

Au plaisir de vous rencontrer a nouveau, vous ou tout membre du Talion

Amicalement,
Növäë D'Argus
Paladin de la Main d'Azur.

Assise contre un arbre près du lac miroir, Circé contemplait le paysage, un sourire de bien-être sur les lèvres. Ses bras entouraient son ventre tendue par sa grossesse dans un geste maternel. On aurait pu croire qu'elle tenait déjà dans ses bras l'enfant à naître.
Alors qu'elle fermait les yeux, elle sentit son communicateur vibrer et dans un geste qui dénotait une grande habitude, elle l'attrapa et pressa le bouton après avoir regarder qui tentait de la joindre.

"Bonjour Breanna ! Vous allez bien ? Quelles nouvelles ? "
La voix de l'intendante du mess s'éleva dans le communicateur répondant avec affabilité :
"Bien, je vous remercie. Et vous même ? Peut être pourriez vous venir prendre une collation au mess ? Il y a du courrier pour vous..."
"Du courrier ? Une collation ? J'arrive tout de suite ! " plaisanta la mage avant de clore la conversation et de raccrocher l'appareil à sa place.

Se relevant avec quelques peines, son ventre devenue trop rapidement volumineux l'encombrant beaucoup, elle se mit à incanter le portail qui l'amènerait directement aux portes du quartier général du Talion.
Franchissant le seuil, elle surprit le regard éberlué de Breanna.

"Mais ... !? Que... !? "

Crystal, surprise par les exclamations de sa sœur fit son apparition à la porte de la cuisine et resta elle aussi bouche-bée en considérant Circé.
Gênée par ses regards, Circé finit par articuler une sorte d'excuse :
"Les mages... Vous savez bien... "
Haussant les épaules avec un sourire amusé, Crystal retourna à ses fourneaux alors que sa soeur prenait un air sceptique...
"Je ne pensais pas votre grossesse si avancée... Je ne l'ai appris qu'il y a..."
"Alors ? Où est cette lettre, Breanna ? Je meurs de curiosité..." fit Circé, coupant court à la conversation en détournant le regard comme à la recherche de la missive.
L'intendante soupira avant de sortir le message de sa sacoche et de la tendre à son ancien capitaine.
"Merci bien ! Je monte lire cela et nous pourrons ensuite manger quelque chose...je suis affamée !"

Gravissant les marches avec lenteur, Circé finit par arriver dans la salle du conseil où elle put décacheter et lire la lettre, un sourire aux lèvres. Après s'être mise d'accord avec Pri via communicateur, elle sortit parchemin encre et plume bien taillée pour rédiger une brève réponse :

Le 15ème jour du VIème grand cycle de l'an 30

Messire d'Argus,

Nous avons bien pris connaissance de votre demande et nous vous remercions de l'intérêt que vous nous portez. Nous serons ravis de vous recevoir pour un entretien plus poussé que celui que nous avons eu précédemment, à la date qui vous conviendra. Il y a, en effet, encore beaucoup à dire et j'avoue être curieuse de vous connaitre davantage.

Je m'avoue extrêmement honorée de votre demande de parrainage et j'accepterai avec joie cette responsabilité si les officiers de la compagnie accepte votre candidature, décision dont il vous sera fait part peu après notre futur entrevue.

Passez simplement au mess de la compagnie, dans la ville de Comté-du-Lac, dans les Carmines, et Dame Breanna Lerameau nous avertira aussitôt de votre présence... Nous tâcherons de ne pas vous faire attendre trop longtemps.

Si toutefois vous préférez fixer un rendez vous, faites nous part de vos disponibilités afin que nous puissions fixer une date.

Dans l'attente de vous revoir, je vous prie d'agréer mes salutations les plus sincères,

Pour la compagnie du Talion,
Circé Arlann